Il nous a été demandé, à Francis Boissenin et moi, de revoir la scénographie entière du musée Rimbaud, en créant un parcours poétique. Ainsi, les poèmes écris par l’auteur ont été sélectionnés comme sources d’inspirations à l’aménagement de chaque salle.

 

AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR

 

La passerelle Ophélie

 

Pour créer un circuit lors de la visite, nous avons décidé de faire entrer les visiteurs par l’arrière du bâtiment et ainsi les faire ressortir par l’avant.

Cette disposition nous permet de gérer le flux des visiteurs et de créer un sens de visite qui les mettra en immersion au pays de Rimbaud.

Pour ce nouvel accès à l’arrière, nous avons réalisé une passerelle qui se situe sur la façade gauche de l’ancien moulin.

Appuyée sur l’escalier d’origine, elle passe au dessus de l’eau et donne accès à une extension.
Pour limiter l’emprise sur le bâtiment classé,
un système d’arceaux fixe la passerelle dans les joints des briques. Cette passerelle fait référence au poème « Ophélie » par son sol

en verre qui donne une vision directe de l’eau. De plus, un système de lys lumineuses éclaire le fond de l’eau. Tout au long du passage le poème nous est  progressivement lu en chuchotement par des haut-parleurs.
Cette première approche de l’œuvre de Rimbaud agit comme un chemin d’initiation pour la suite de la visite.
 

L'extension

 

Nous avons réalisé l’extension comme la suite logique du bâtiment existant, c’est à dire avec la même forme de toit et dans le sens descendant.
Il en résulte un nouvelle espace sur pilotis qui s’élève au niveau du sol du rez-de-chaussé. Cette architecture nous a permis de placer l’accueil et le guichet du musée, ainsi qu’un espace d’exposition temporaire modulable grâce à des cimaises amovibles.