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ÉCHELLES URBAINES

CONTEXTE

 

Lorsque Francis Boissenin et moi avons découvert le sujet de la seconde édition de Forme Publique, nous nous sommes très vite intéressés au thème seuil partagé.


Nombreuses sont les tours qui ornent la dalle de la Défense et l’espace public se trouve en lien direct avec leur rez-de-chaussée.

Les seuils deviennent des zones majoritairement occupées par le privé au moment des pauses, ce qui peut créer une sensation de gène chez le passant.

Afin que l’espace public puisse être partagé par tous ses usagers, nous voulions créer un mobilier urbain réunissant les besoins spécifiques des passants et des  salariés.
La détente nous a paru être le point le plus important à développer, car peu d’aménagements permettent de prendre une pause en toute décontraction sans trop s’éloigner de son lieu de travail.

 

CONCEPT

 

Notre volonté était de créer un objet jouant le rôle de transition entre l’horizontalité de la dalle de la Défense et la verticalité des tours. Nous avons choisi pour cela de fabriquer une sorte de béquille oblique, sous la forme d’échelles.

A l’origine, les structures devaient s'appuyer à la fois au sol et à la façade de la tour Areva. Par la suite, elles ont trouvé leur appui vertical sur le préau de la place de l’Iris jusqu'en juin 2015.


Ces échelles permettent de recevoir une étoffe formant des assises qui ont la fonction d’accueillir passants et employés.
La proposition des « Échelles Urbaines » pour le concours présentait en vue de face une sorte de transat fonctionnant comme un signal coloré, une invitation à se détendre. Vue de côté, différentes poches devaient offrir des assises balançoires pouvant accueillir une ou plusieurs personnes.
Pour la biennale, deux types d’échelles ont été redessinées, une petite avec simple assise et une grande avec un assis-debout

et tablette en partie arrière.
Cette réalisation vient égayer le lieu par des tissus à motifs évoquant ceux des cravates. Ainsi, une inversion des proportions se produit par l’utilisation d’échelles  miniaturisées face aux tours et par le motif des tissus transposant une cravate à l’échelle du paysage, rappelant la fonction du site qui est d’être un quartier d’affaires.

Ce mobilier urbain a été développé avec la gamme Batyline et grâce au soutien du groupe Serge Ferrari.

L'impression des toiles a été faite chez Cervos pub.

Les structures ont été réalisées par Sineu Graff.

 

Merci a tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet.

 

2013-2015

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